Bijou inspiré d'un masque funéraire daté de l'époque romaine. Ce type de boucles d'oreilles nommées « crotalia » (d'après un texte de Pline l'ancien) étaient très répandues dans l'ensemble de l'Empire romain.
Les masques, comme les portraits peints, étaient apposés sur les momies d'époque romaine, en...
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Bijou inspiré d'un masque funéraire daté de l'époque romaine. Ce type de boucles d'oreilles nommées « crotalia » (d'après un texte de Pline l'ancien) étaient très répandues dans l'ensemble de l'Empire romain.
Les masques, comme les portraits peints, étaient apposés sur les momies d'époque romaine, en particulier dans les nécropoles des villes les plus hellénisées comme Antinoé, la cité fondée par Hadrien en 132 ap. J.-C. après la mort de son favori Antinoüs. Au fil du temps, les masques de style grec idéalisé du 1er siècle tendent vers une individualisation des traits. Parures, coiffures et vêtements sont influencés par la mode contemporaine, tout en étant codifiés en fonction du sexe et de l'âge du défunt.
Ce masque figure la défunte parée de boucles d'oreilles à barrettes verticales ornées de perles, très répandues dans l'Empire romain. Pline l'Ancien évoque ce type de boucles d'oreilles, dans sa monumentale Histoire Naturelle (vers 77 ap. J.-C.) lorsqu'il traite des différentes sortes de perles : « Les femmes se font gloire d'en suspendre à leurs doigts, ainsi que deux ou trois à chaque oreille, et pour cet objet de luxe on introduit des noms étrangers, raffinements d'une prodigalité dépravée, puisque, après avoir inventé ces boucles d'oreilles, on donne à ces bijoux le nom de « crotalia », ou pendentifs en castagnette, comme si l'on se plaisait aussi à entendre le bruit même des perles qui s'entrechoquent ».
Matières
Perles d'imitation, laiton doré
ENTRETIEN
Conserver le bijou à l'abri de la poussière et de l'humidité.
Éviter le contact avec le parfum, les produits chimiques ainsi que les cosmétiques ; éviter de mouiller le bijou.
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