Charles-Auguste Questel est membre de la Commission des Monuments historiques de 1848 à 1879. Architecte des Bâtiments civils de Versailles en 1849, il devient inspecteur général en 1862 et membre de l'Institut en 1871. Il restaure l'église de Saint-Gilles-du-Gard (1840), le théâtre et l'amphithéâtre d'Arles (1841-1946), l'église Saint-Maurice de Vienne (1842), celle de Saint-Philibert de Tournus (1845-1848). Il fut aussi chargé des monuments romains de Nîmes, du pont du Gard, avec le concours de Laisné, celui du Temple d'Auguste et de Silvie et de l'église Saint-Pierre.
Il fut architecte diocésain de Nîmes, Marseille, Ajaccio. Parmi ses constructions on peut citer : l'église Saint-Paul de Nîmes, l'hôpital Sainte-Anne à Paris, la bibliothèque de Grenoble.
Jean-Charles Laisné fit l'école des Beaux-Arts (promotion 1836) et suivit l'enseignement des architectes Huvé et Lenormand. En 1844, il obtint un second grand prix de Rome avec un projet de palais pour l'Académie de Paris. Très rapidement, il s'orienta vers les questions de restauration : comme architecte attaché à la commission des monuments historiques, il travailla avec Questel à la restauration du pont du Gard (1855-1858) et avec Viollet-le-Duc à celle de Saint-Just de Narbonne. Il fut, enfin, nommé membre de la commission des monuments historiques en 1871.
Laisné réalisa aussi de nombreuses constructions civiles : le lycée Janson de Sailly, la cour de cassation et l'école supérieure de Pharmacie, un immeuble de rapport au 24 rue La Bruyère à Paris et un château à Cussy en Charolais ; il succéda à Abadie et Daumet pour la construction de la basilique du Sacré-Coeur.
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