L'écriture était née en Sumer et en Elam du besoin d'enregistrer les richesses des villes qui s'organisèrent au cours du IVème millénaire. Lentement, au cours des siècles suivants, les scribes, plus dessinateurs qu'écrivains, améliorèrent cette invention.
Vers 2600, l'écriture fut assez développée pour permettre une rédaction proprement dite, ce qui donna son essor à la première " bureaucratie " connue.
A Shuruppack, très vieille ville "d'avant le déluge", une école de scribes rédigea des documents administratifs.
Nous avons ici l'acte de vente d'un esclave mâle et d'une maison de cette ville. Le scribe a noté soigneusement la surface, qui équivaut à 54 mètres carrés, puis il a énuméré les six témoins garants de la vente.
Le mot " témoin " est un bon exemple de la langue et de l'écriture des Sumériens de cette époque. Il s'écrit par trois signes :
* LU "homme", dont on reconnaît la silhouette.
* KI "terre", représentée comme une parcelle losangique.
* INIM "parole" : Cette notion abstraite a été exprimée par l'image de la tête aux formes déjà géométriques, avec sa barbe qui attire l'attention sur la bouche et sur les paroles qui en sortent.
Les signes pictographiques sont schématisés, chaque ligne prenant l'aspect d'un clou : l'écriture devient "cunéiforme".
Fabrication française et artisanale : toutes leurs pièces sont réalisées en terre cuite puis décorées à la main dans leur atelier par leurs artisans, selon un processus de fabrication rigoureux :
1ère étape, le coulage, puis le nettoyage du tirage avant la cuisson. Vient ensuite la décoration avec des engobes (argiles très fines colorées naturellement) avant une dernière cuisson pour fixer définitivement ce décor.
En finition des cires d'abeille naturelles peuvent être appliquées pour rehausser les couleurs et protéger le décor.
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