Bijou dérobé inspiré de l'œuvre du peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780 - 1867), "Une odalisque, dite La Grande Odalisque", 1814.
Commandée par Joachim et Caroline Murat, souverains de Naples, la Grande Odalisque est le nu le plus célèbre d'Ingres. Cette femme allongée sur un divan qui nous regarde...
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Bijou dérobé inspiré de l'œuvre du peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780 - 1867), "Une odalisque, dite La Grande Odalisque", 1814.
Commandée par Joachim et Caroline Murat, souverains de Naples, la Grande Odalisque est le nu le plus célèbre d'Ingres. Cette femme allongée sur un divan qui nous regarde évoque l'Orient sensuel, en ne montrant que son dos et l'arrondi d'un sein. Le tableau fut peint à Rome, où Ingres avait été pensionnaire de l'Académie de France de 1806 à 1810. Exposée au musée du Louvre à Paris à l'occasion du Salon de 1819, cette œuvre fut mal accueillie, confirmant l'incompréhension des critiques envers le style du peintre. Ces derniers reprochèrent à Ingres son mépris de la vérité anatomique (corps trop onduleux, bras trop longs, vertèbres surnuméraires...), l'uniformité jugée peu naturelle du teint de l'odalisque, et le manque d'expression du visage, qui rendait difficile la caractérisation du personnage, l'identification de son tempérament ou de son histoire, autant d'éléments narratifs dont le public de l'époque était en attente.Mais les détails du tableau sont exécutés avec une grande précision : texture et richesse des tissus, rendu rigoureux du turban, détails d'un éventail en plumes, minutieux enrubannement autour d'un large bracelet, délicat croisillon de deux joncs....
Matières
Laiton plaqué or 3 microns
ENTRETIEN
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