On ne regarde pas du tout Greco comme on regarde Tintoret, mais bien plus comme on va voir Kandinsky, Chagall ou Picasso. Les avant-gardes du XXe siècle ne s'y étaient pas trompées. Des auteurs aussi différents que Apollinaire, Hemingway, Malraux, Cocteau ou encore Théophile Gautier le tenaient pour...
Lire la suite
On ne regarde pas du tout Greco comme on regarde Tintoret, mais bien plus comme on va voir Kandinsky, Chagall ou Picasso. Les avant-gardes du XXe siècle ne s'y étaient pas trompées. Des auteurs aussi différents que Apollinaire, Hemingway, Malraux, Cocteau ou encore Théophile Gautier le tenaient pour un artiste génial et ont écrit sur son œuvre novatrice.
Car Greco jouit effectivement du double prestige de la tradition et de la modernité : capable d'une synthèse éloquente et originale, il importa dans l'Espagne des années 1570 les audaces de Tintoret et la force plastique de Michel-Ange. Il est considéré comme le dernier maître de la Renaissance et le premier grand peintre du Siècle d'Or. En abordant Greco sous l'angle de la modernité et par le biais de la littérature, ce journal insiste sur l'indépendance d'approche du peintre, sur sa liberté électrique et sur le renouvellement des moyens plastiques qu'il proposa à Tolède - manière de souligner l'intemporalité de cet artiste génial.
Français
24 pages / 40 illustrations
Éditions Rmn-Grand Palais / Louvre éditions
Fermer